mercredi, 6 janvier 2021
Techniquement, le packaging se résume aux matières sèches : la forme de la bouteille, le bouchon, la capsule et l’étiquette. Mais commercialement, il est fondamental pour séduire et fidéliser le client.
Le packaging doit être en cohérence avec l’objectif du client et le prix de la bouteille, par exemple pour distinguer un vin blanc léger et frais que l’on boira à l’apéritif d’un vin blanc de garde que l’on boira après de longues années passées dans une cave. L’un sera fermé avec un bouchon synthétique, l’autre avec un bouchon en liège de première qualité. La capsule du premier sera en plastique transparent, celle du second sera en étain. Mais on ne peut pas dire que l’un soit meilleur que l’autre car on ne boirait pas l’un à la place de l’autre. Le packaging sert aussi à raconter une histoire ou à guider le client sur une association met-vin : c’est le rôle de la contre-étiquette ou du carton du bag-in-box. « le design est un investissement rentable », disait au salon virtuel Vinipack Jean-Christophe Boulard, délégué de l’Institut National du Design Packaging (INDP).
En matière de packaging, ce qui est vrai en France ne l’est pas forcément dans d’autres pays. En France, le vin véhicule parfois une image traditionnelle, alors on restera sur un packaging traditionnel. Ailleurs, on pourra penser qu’après avoir ouvert une bouteille, il faut la refermer sans altérer la qualité du vin. On utilisera pour cela un bouchon à vis dont la porosité à l’oxygène sera identique à celle du bouchon de liège.
Nous devons toujours raisonner « client ». Qu’est-ce qui motivera le client lors de son achat ? Avec quoi va-t-il boire mon vin ? Quelle quantité va-t-il en boire ? Alors, soignons le packaging !